Notre première relation sexuelle
Nous en avions discuté à plusieurs reprises, je me sentais prête et c’est moi qui lui ai suggéré. Je voulais cependant que cette première fois soit spéciale. Il était d’accord. Nous avons décidé de partir pour les chutes Niagara pour une fin de semaine afin de prendre notre temps. J’étais très excitée et contente de ma décision. Cette étape était pour moi très importante et il en était conscient. Nous avions choisi une fin de semaine d’octobre pour la beauté des couleurs puisque j’adore l’automne. J’avais 18 ans à un mois de mes 19 ans.
Arrivé là-bas, nous avons enregistré notre réservation pour la super chambre d’amoureux avec lit et bain en cœur. Il devait être 3 ou 4 heures de l’après-midi lorsque nous sommes arrivés. Dans ma tête, j’avais tout planifié mais j’ai malheureusement omis de lui décrire ma vision des choses.
Aussitôt arrivé à la chambre, il n’en pouvait plus et voulait faire l’amour. Moi non. Je voulais faire languir, aller voir les chutes, nous situer dans l’espace, aller prendre un repas en amoureux et vers 19 ou 20 heures retourner à la chambre afin de prendre notre temps pour faire l’amour. Mon refus eu l’effet d’une bombe. Il a cru que j’avais changé d’idée et il s’est replié sur lui-même, il était blessé et croyait abuser.
Je n’avais pas du tout changé d’idée, seulement je m’étais fait mon scénario et je comptais le réaliser sauf que j’aurais peut-être dû le mettre au courant. Je croyais qu’en lui disant comment je voyais mon scénario que cela briserait le charme mais ne pas le dire a eu finalement un effet pire. Il croyait que je me sentais obligé à avoir une relation sexuelle après avoir fait tout ce chemin et ne voulait en aucun cas que ce fut le cas. J’avais beau le lui dire, il n’en était pas convaincu. J’ai dû faire toutes les avances, prendre les devants et les initiatives. La magie était brisée.
Ce fut un moment intime avec beaucoup d’intensité mais une première fois gâchée par le manque de communication. Cela lui a pris du temps avant de se convaincre que je le faisais pour moi et non juste pour lui faire plaisir.
