Liste des mauvaises techniques pour retarder l'éjaculation
Penser à autre chose, se déconcentrer
Ce genre de technique n’est pas conseillé et est considéré comme une des mauvaises façons de retarder l’éjaculation. Le fait de choisir les mauvaises façons de retarder l’éjaculation peut éventuellement mener vers d’autres types de problème moins agréable tel l’impuissance secondaire dû à un déplaisir.
Plusieurs on sûrement déjà entendu: « Penses à ta transmission de voiture, ton rapport d’impôt, etc ». Aujourd’hui, on sait fort bien qu’il n’y a rien de pire à faire. Premièrement, penser à autre chose c’est se désintéresser de ce que l’on fait! Cela fait sentir à notre partenaire qu’elle a peu d’importance et ce n’est sûrement pas ce que vous recherchez. Quand on n’est pas intéressé, c’est parce que ce n’est pas intéressant! À force d’habitude, on se crée un déplaisir et c’est ce que le cerveau va enregistrer. Là où le plaisir n’est pas, il ne peut y avoir d’érection on plus.
S'infliger de la douleur
Certains hommes se mordent les joues, se pincent, se gifle, bref s’inflige de la douleur afin de se déconcentrer de leur plaisir et de faire durer l’érection plus longtemps. Ce qui n’est pas agréable finit par être déplaisant!
Abus d'alcool, de drogue
Un verre d’alcool peut être aphrodisiaque mais un verre de trop a l’effet contraire. Certains hommes ne peuvent tout simplement faire l’amour s’ils ne sont pas saouls. Cela élimine leur stress et leur résistance psychologique, leur inhibition. Malheureusement cela démontre également un désintérêt face au partenaire et un manque de respect. Une haleine de boisson est extrêmement désagréable et non érotisant.
Si tel est votre cas, si vous devez boire ou prendre une substance pour arriver à faire l’amour, je vous suggère fortement d’aller consulter en thérapie afin d’aller chercher de l’aide. Votre problème majeur n’est pas de ne pas contrôler vos éjaculations. Il devrait être le moindre de vos soucis. Ce comportement de fuite cache une douleur plus profonde qui demande à être évacuée. Faites-vous ce cadeau. Donnez-vous cette importance, vous le méritez.
S'oublier au profit de l'autre
Il y a une différence entre être à l’écoute de l’autre et s’oublier au profit de l’autre. S’oublier c’est focusser sur l’autre. Trop se concentrer sur l’autre fait que l’on en oublie notre propre plaisir et la relation sexuelle prend davantage des rapports de performance que des rapports d’échange de plaisir. La relation sexuelle est un partage, si vous prenez habitude de toujours vous oublier, vous finirez par trouver la relation sexuelle comme une corvée et là où le plaisir n’est pas, il ne peut y avoir d’érection. J’entends déjà certains qui diront: « Mon plaisir, je l’ai quand je vois ma partenaire jouir! ». C’est en partie vrai mais ce que vous oubliez c’est qu’elle le sent et que son plaisir est aussi de vous voir jouir ainsi que de constater l’effet de stimulation qu’elle a sur vous. Si vous oubliez votre plaisir pour le sien, elle aura sûrement plus de difficulté à obtenir le sien.
Faire usage de d'antidépresseur
Cette option est probablement la pire que vous puissiez choisir. Celle qui cause le plus de dommage à long terme pour aucun résultat positif.
Malheureusement, il arrive que des antidépresseurs soient prescrits pour contrer l’éjaculation précoce. Peut-être est-ce dû à un manque d’information des autres options disponibles, du moins souhaitons-le. Il est prouvé que les antidépresseurs ont un effet quasi nul. Les statistiques parlent de 10% de résultat positif à long terme contre 7% de résultats positifs pour le placebo. Autrement dit, ça vaut même pas la peine d’en parler. Mais parlons-en tout de même puisqu’il semble que cela se fait encore de nos jours.
N’oublions pas que nous parlons d’antidépresseurs, de médicaments ayant des effets secondaires et peuvent également affecter à la baisse la libido, engendrer l’accoutumance. Pourquoi s’infliger autant d’obstacles plutôt que de comprendre le phénomène et apprendre à être davantage à l’écoute de nos sensations afin de les contrôler?
