Le dessert est servi

Ce soir, c’est son tour ! se dit intérieurement Nadine. Elle coupa en tranche une banane, un kiwi et quelques fraises qu’elle conserva au réfrigérateur pour qu’ils soient bien frais et froids. Ensuite, elle fit fondre des morceaux de chocolat qu’elle aime bien noirs. Elle avait pris soins de s’équipée d’un petit pinceau à longs poils. Il ne manquait que son cobaye, Luc.

Elle le trouva devant le téléviseur.
– J’aimerais que tu viennes me rejoindre dans la chambre… J’ai un jeu à te proposer.
Luc ne se fit pas prier. Après l’expérience de l’autre soir, il était bien prêt à essayer toutes les folies qu’elle voulait bien lui proposer. Elle l’installa confortablement sur le lit. Elle agrémenta l’atmosphère d’une douce musique et tamisa la lumière.

– Ce soir, si tu le veux bien, je prendrai mon dessert sur toi. Il n’y a qu’une seule règle : tu te laisses faire. Es-tu d’accord ?
– Hé comment… fit-il déjà très excité.
– Je vais te bander les yeux, attends-moi quelques instants le temps que je prenne possession de ma surprise et je reviens. Je ne veux pas que tu voies mes préparatifs à l’avance. Je veux que tu devines par l’odeur et le goût. Ne triche pas !

Mais Luc n’en avait nullement l’intention. Elle le fit dévêtir entièrement et alla chercher son plateau de fruits et son chocolat. Elle le plaça sur le lit à côté d’elle.

– Je voudrais t’attacher les mains, si tu n’y vois pas d’inconvénient.

En guise d’approbation, Luc lui offrit ses mains. Nadine les attacha séparément de chaque côté de lui. Luc pouvait se déprendre s’il le désirait, le tout n’étant pas de l’immobiliser mais d’empêcher son réflexe d’intervenir.

Ensuite, Nadine prit le chocolat et le testa sur le revers de sa main pour être sûr qu’il ne soit pas trop chaud. Il était parfait ! Elle y trempa son doigt et le porta sous son nez, il dit :
– Ça sent le chocolat.

Elle recouvrit d’une fine couche les lèvres de Luc. Elle se pencha vers lui et l’embrassa. Il ouvrit la bouche et lécha le chocolat qui lui était offert. Il était chaud. Elle en appliqua une toute petite quantité sur son cou, sa poitrine, son ventre et finalement elle en badigeonna le gland en entier. La douce chaleur du chocolat sur sa peau nue lui procura une sensation de bien-être mais en même temps, de douces excitations. Puis, il sentie une odeur différente. Ce devait être une banane. Il ouvrit la bouche et elle y glissa le morceau. C’était bien ça !

– Ouf ! C’est froid ! Se dit-il.
Elle venait de déposer un autre morceau de fruit, puis un autre sur sa poitrine pour alterner avec la chaleur du chocolat. Le froid du fruit sur sa peau donnait une sensation particulière de fraîcheur. Son corps était chaud mais le fruit était froid. La nuance était géniale. Elle commença à les manger les uns après les autres en alternant d’un ou deux fruits à une région chocolatée. Il n’aurait pas su mieux dire, il se sentait littéralement dévoré, apprécié, délecté. Bien entendu, le chocolat avait eu le temps de refroidir et avait durcit légèrement ce qui obligeait Nadine à insister davantage de sa langue et même parfois de ses dents. Le repas était tout simplement génial. Elle sentait son corps frémir sous ses doigts. Il aimait ça c’est certain ! Il semblait calme et réceptif. Elle aimait voir son corps réagir aux nuances de ses fantaisies. Et lui, avait hâte de subir la suite.

Nadine descendit finalement vers le pénis.
– Tu as été un bon garçon, lui dit-elle doucement, maintenant tu auras ta récompense…
Elle engouffra entièrement le gland, mais comme le chocolat avait durcie, elle dû le manger et le lécher. Elle y mit le temps et l’insistance nécessaire jusqu’à ce que Luc n’en puisse plus…