M'en parlera-t-il (elle)

possible qu'il tâte le terrain avant

Nos ados nous connaissent souvent mieux qu’on aimerait le croire. Bien souvent, ils connaissent nos valeurs et savent de manière générale si on va bien ou mal réagir à une nouvelle particulière.
L’adolescent qui n’est pas sûr de notre réaction pourrait, pour se rassurer, lancer des perches. Par exemple, il pourrait poser des questions de manière générale, sans parler de lui en particulier.

Parler d’une nouvelle entendue à propos de l’homosexualité d’une personne ou de quelque chose qui se passe dans un autre pays. Il tentera alors de savoir si, comme parent, on est à l’aise avec ça.

Peur du rejet

La principale raison de ce comportement est que notre enfant craint qu’on le rejette pour ce qu’il est. Si on veut s’assurer d’une bonne communication, la première chose à faire est de montrer qu’on est ouvert sur le sujet et que ça ne nous pose pas de problème. Il y a même des chances pour que, dès la fin de la conversation, notre ado passe aux aveux.

Restez honnête

Cependant, n’essayez pas de convaincre que vous êtes à l’aise avec l’homosexualité si ce n’est pas le cas. Le non-verbal parle plus que vous ne le pensez. Soyez honnête. Vous pouvez dire par exemple: personnellement, j’ai de la difficulté à comprendre ce phénomène mais s’il s’agissait de mon enfant, je crois que je voudrais essayer de mieux comprendre.

Faites preuve d'ouverture

Si l’adolescent a l’impression que ses parents ne sont pas ouverts ou risquent même de mal réagir, la seule chose que l’on risque de provoquer est une coupure dans la communication, avec comme première conséquence que notre propre enfant commencera à s’éloigner et à parler de moins en moins. Surtout, il arrêtera de dire ce qui se passe et fera ses propres expériences sans en parler. Pour le jeune, croire que ses propres parents risquent de le rejeter ou de lui faire la vie dure risque surtout d’entraîner une baisse marquée de l’estime et de l’amour de soi.

Ne jamais faire semblant

Il est important de rester sincère si réellement on n’est pas prêt, comme parent, à assumer l’homosexualité de notre enfant, la pire chose à faire est de faire semblant d’être ouvert afin de savoir et suite aux aveux faire part de sa désapprobation. Notre ado a toutes les chances de voir ça comme un coup de poignard dans le dos, une tactique malhonnête de la part de ses parents et la relation de confiance sera jetée aux poubelles pour de très nombreuses années.

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