Comment faire une bonne fellation

D’abord, l’hygiène génitale doit être exemplaire. Un sexe propre, dégageant une odeur fraîche, est nécessairement plus invitant. Côté poils, la femme apprécie souvent une toison courte et entretenue. Ceci permet, entre autres, de lécher plus facilement la base du pénis ainsi que les testicules.

Si l’on pense un tout petit instant que le pénis est la région génitale qui est principalement érogène chez l’homme, on comprend tout de suite pourquoi la fellation est une caresse extrêmement voluptueuse. Il perçoit la fellation comme une sorte de rituel de valorisation de son sexe. Il mérite donc toute votre attention et votre affection. De ce fait, une partenaire attentive aura la délicatesse de débuter par des baisers, des souffles chauds et de petites léchées câlines sur la verge et les testicules. Il a besoin de se sentir apprécié, désiré. L’amante attentive sait parfaitement cela. Son but est noble : obtenir une érection minimale pour encore mieux le sucer. Pour ce faire, elle est prête à utiliser toutes les techniques de son répertoire de séduction génitale : tâtonnement des couilles, longues léchées le long du tube de chair pour humecter de salive qui, en refroidissant ne manquera pas de faire frissonner, succion des testicules, intromissions brèves du pénis encore mou dans la bouche pour simplement le réchauffer et bien le mouiller. Ensuite, elle cherche déjà une position confortable. Une fois une position de confort trouvée, les grandes manœuvres peuvent enfin débuter. Elle ne doit pas hésiter à se déplacer car si elle n’est pas vraiment confortable, il le sait, il le sent et ceci diminue son plaisir autant qu’à elle.

Une fois l’érection obtenue, elle opère les premières succions, lentement avec insistance et profondeur. C’est la première vraie prise de possession. Un instant parfaitement sublime pour lui comme pour elle. Bien sûr, elle évite tout contact des dents avec le gland déjà très sensible à ce stade. Ensuite, elle s’attarde résolument à la calotte du pénis, elle effectue des vrilles anéantissantes avec la langue, elle le suçote, l’enduit généreusement de salive, quelques nouvelles plongées avant et c’est parti!

Ensuite, elle ne manque pas de bien saisir le pénis par la base ou à mi-chemin de façon à ce que la main constitue un frein aux plongées avant et qu’elle n’ait plus à s’inquiéter d’une intromission trop profonde provoquant le réflexe nauséeux. On peut souder le rebord de la main aux lèvres de manière à encore mieux envelopper la verge et ajouter à la succion. Cette manœuvre masturbatoire accroît encore plus le plaisir et permet le parfait contrôle de l’angle de la verge.
Une bonne amante débute la fellation avec des mouvements lents mais résolus, ceci permet à l’homme d’anticiper que les choses ne font que commencer et en même temps, ceci lui lance le message que son amante respecte la sensibilité de son viril appareil.

Comme pour le cunnilingus, il faut absolument éviter de répéter sans cesse le même manège. Bien qu’un peu moins capricieux que le clitoris, le « pieu » mâle demande toutefois un peu plus de créativité qu’un inlassable signe de tête affirmatif. Une bonne amante alterne avec d’autres mouvements dont le plus fréquent est la léchée du gland genre cornet de crème glacé ou encore, la masturbation avec le gland disposé entre les lèvres qui se trouve alors à être caressé aléatoirement par celles-ci, selon les mouvements de la main le long du boyau de chair.

Lorsque l’excitation grimpe de quelques crans, le rythme s’accélère progressivement. Avec la main, elle exerce une pression plus déterminée, les succions deviennent plus intenses et aussi, plus rapides. Les mouvements de la bouche demeurent tout de même fluides mais tout va plus vite. À ce stade d’excitation, certains hommes aiment recevoir des caresses anales.

Lorsque l’éjaculation approche, le pénis tremble, le gland renfle et devient très dur. Elle ne diminue pas son tempo. Au contraire, elle veut l’achever. Les mouvements, notamment les plongeons et retraits de la tête, sont plus saccadés. Un rythme infernal est rarement apprécié et surtout, risque d’insensibiliser le gland et d’entraîner une pénible rétrogradation de l’excitation. Si elle ne veut pas qu’il éjacule dans sa bouche elle doit penser à le retirer dès le premier spasme à moins qu’il soit convenu que monsieur annonce verbalement sa redissions lorsque imminente.